Marie
Cantos [née en 1981] est autrice de textes, d’expositions et de conférences
performées – activités qu’elle envisage comme les différents déploiements [non-exclusifs]
d’une seule et même recherche, à la fois théorique et pratique*.
Diplômée
en Lettres modernes et en Histoire de l’art, membre de l’association C|E|A [commissaires
d’exposition associés] et de la section française de l’AICA [association
internationale des critiques d’art], elle écrit depuis une vingtaine d’années, principalement
avec et pour des artistes ; et intervient régulièrement en écoles
supérieures d’art [jurys, workshops, conférences, laboratoires de recherche, etc.]
* Nourris de
littérature et de psychanalyse, ses travaux se sont articulés ces dernières
années autour des écrits de Pierre Fédida. Sans se départir
d’un intérêt marqué pour les processus mémoriels, ceux-ci s’attachent
aujourd’hui à observer certaines pratiques critiques actuelles
– des pratiques à partir de plutôt que sur, comme elle a elle-même toujours
tenté de faire – afin de formaliser la notion de «
sub-critique », par opposition à une « sur-critique ». [Notion forgée en référence au « sub-urbanisme » de Sébastien Marot, qu’il oppose lui-même au «
sur-urbanisme »].
Quelque chose comme
un manifeste pour une pensée par le sol.
Après
avoir travaillé dans la conception et coordination de projets artistiques et
pédagogiques, en associations et institutions [de 2003 à 2012], elle a
développé ses propres projets éditoriaux, curatoriaux et performanciels, de
manière indépendante [de 2013 à 2018].
En parallèle de ses activités
de recherche et de ses projets personnels, elle a été, de 2014 à 2017, programmatrice
associée à PA | Plateforme de création contemporaine, structure fondée et dirigée
par Maryline Robalo afin de promouvoir des artistes plaçant le papier au cœur
de leur processus créatif, et a assuré,
en 2018, la direction artistique d’Art On Paper, Brussels International
Contemporary Drawing Fair.
Elle a été membre du comité technique d’acquisition
du FRAC Occitanie Montpellier, durant deux mandats de trois ans, de
2017 à 2022.
Entre 2018 et 2022, elle a
codirigé, aux côtés de Doria Tichit, L’ahah, jeune structure fondée en 2017 dont
elle a participé au lancement et au développement.
Aujourd’hui, elle se consacre à nouveau
pleinement à l’écriture et à la recherche.